𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗔𝗻𝗮𝗶̈𝘀 𝗕𝗮𝘂𝗱𝗼𝗻

Numéro 10 de cœur et d’expérience, 𝗔𝗻𝗮𝗶̈𝘀 𝗕𝗮𝘂𝗱𝗼𝗻 est l’une des figures historiques de l’équipe féminine de l’ASBO. Arrivée en U18, elle n’a depuis jamais quitté le club, vivant toutes les grandes épopées, des montées aux coupes régionales et nationales. 𝗧𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝘀𝗲, 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲́𝗲, 𝗹𝗼𝘆𝗮𝗹𝗲, elle incarne à elle seule 𝗹’𝗲́𝘁𝗮𝘁 𝗱’𝗲𝘀𝗽𝗿𝗶𝘁 𝗱𝘂 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 : 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻, 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗳𝗶𝗱𝗲́𝗹𝗶𝘁𝗲́.

𝑅𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑒𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑗𝑒𝑢 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑖𝑛𝑠𝑝𝑖𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑞𝑢’𝑒𝑛 𝑑𝑒ℎ𝑜𝑟𝑠.

𝗣𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 ?

Je m’appelle 𝗔𝗻𝗮𝗶̈𝘀 𝗕𝗮𝘂𝗱𝗼𝗻, j’ai 𝟮𝟳 𝗮𝗻𝘀 et je travaille depuis plusieurs années à 𝗹’𝘂𝘀𝗶𝗻𝗲 𝗠𝗮𝘀𝘀𝗲𝘆 𝗙𝗲𝗿𝗴𝘂𝘀𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗕𝗲𝗮𝘂𝘃𝗮𝗶𝘀. Sur le terrain, je porte le 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗼 𝟭𝟬.

J’ai rejoint l’ASBO en 𝗰𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗼𝗿𝗶𝗲 𝗨𝟭𝟴, autour de mes 𝟭𝟲 𝗼𝘂 𝟭𝟳 𝗮𝗻𝘀, donc un peu plus tard que beaucoup. Mais depuis mon arrivée, je ne suis 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 !

C’est grâce à 𝗞𝗮𝗱𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗚𝗶𝗹𝗹 que j’ai intégré le club, et très rapidement, Kader m’a permis de rejoindre 𝗹𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 𝘀𝗲𝗻𝗶𝗼𝗿, où je joue encore aujourd’hui.

𝗗𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝘂 𝗳𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹, 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘀-𝘁𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲́ ?

Même si j’ai commencé en club assez tard, je joue au foot depuis mes 𝟱 𝗼𝘂 𝟲 𝗮𝗻𝘀… toujours accompagnée de mon ballon ! Mon arrivée à l’ASBO s’est faite via des personnes de confiance, et j’ai tout de suite trouvé ma place. Depuis, je n’ai jamais décroché.

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗼𝗰𝗰𝘂𝗽𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻, 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶𝗲𝗿 ?

Je joue en tant que 𝗺𝗶𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗼𝗳𝗳𝗲𝗻𝘀𝗶𝗳, au poste de 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗼 𝟭𝟬.

C’est, à mes yeux, 𝗹𝗲 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘀𝘁𝗲 : 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝗷𝗲𝘂, 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀, 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗼𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀… C’est là que je prends le plus de plaisir et que je me sens la plus utile à l’équipe.

𝗤𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝘁𝘂 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗦𝗕𝗢 ?

Difficile de n’en choisir qu’un, j’ai vécu 𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 avec ce club…Les 𝟭𝟲𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗖𝗼𝘂𝗽𝗲 𝗱𝗲 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗕𝗿𝗲𝘀𝘁, une 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗖𝗼𝘂𝗽𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗟𝗶𝗴𝘂𝗲 𝗳𝘂𝘁𝘀𝗮𝗹, des titres de 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝗶𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗟𝗶𝗴𝘂𝗲 𝗛𝗮𝘂𝘁𝘀-𝗱𝗲-𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲…Mais si je devais en retenir un récemment, ce serait 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗗𝟯 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗠𝗼𝗻𝗮𝗰𝗼, l’année dernière. Même si le résultat n’a pas été celui qu’on espérait, 𝗹𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́𝘀 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗳𝗳 resteront gravés dans ma mémoire.

𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮̀ 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗶𝗹𝗶𝗲𝗿 𝘁𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 / 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗼𝘁 ?

Je travaille en 𝗵𝗼𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲, ce qui me permet d’être 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗮𝘁𝗰𝗵𝘀 𝗹𝗲 𝘄𝗲𝗲𝗸-𝗲𝗻𝗱. Ce n’est pas toujours facile physiquement, surtout après une journée à l’usine, mais le foot reste un 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 dans ma vie.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗲𝘀 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗮̀ 𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 ?

Les objectifs seront fixés avec le 𝘀𝘁𝗮𝗳𝗳 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝘂𝗽𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹𝗲.

On sort d’une saison 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝘀𝗲, 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗹𝗲, marquée par de nombreux aléas, mais je suis 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗳𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀 pour ce qu’on a traversé ensemble.

L’idée sera sûrement de 𝗿𝗲𝗯𝗼𝗻𝗱𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 et de continuer à progresser ensemble.

𝗥𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀

Je tiens à 𝗿𝗲𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗳𝗳, 𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀, 𝗣𝗲𝘁𝗶𝘁𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀, 𝗛𝗼𝘂𝗰𝗶𝗻𝗲, 𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗞𝗮𝗱𝗲𝗿, notre coach à toutes, pour son engagement total. Merci aussi à toi, pour ton travail de communication et d’investissement auprès des féminines. Rien de tout cela ne serait possible sans cette équipe, sur et en dehors du terrain.

𝗠𝗼𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗻

Anaïs, c’est bien plus qu’un numéro 10. C’est 𝗹𝗮 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲, un modèle de fidélité et de passion. Présente dans les plus grands moments de l’histoire récente de l’ASBO féminin, elle a toujours su 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝘁𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳, avec humilité et engagement.

Meneuse de jeu, mais aussi 𝗺𝗲𝗻𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗱’𝗮̂𝗺𝗲, Anaïs inspire les générations qui la suivent. Et tant que le ballon tournera, elle continuera d’écrire l’histoire rouge et blanche avec la même intensité.